Regards Neufs, en collaboration avec le Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG), a le plaisir de vous convier au ciné-brunch oriental et à la projection audiodécrite et sous-titrée à l'écran du merveilleux film Azur et Asmar, un conte exotique et intelligent, véritable ode à la tolérance et à la réconciliation des peuples. Michel Ocelot, talentueux auteur de ce film d'animation et papa de Kirikou, réinvente la magie au cinéma et nous livre une œuvre poétique, majestueuse et divine. La séance aura lieu le dimanche 29 avril 2018 à 11 h à la Maison des arts du Grutli de Genève, rue du Général-Dufour 16 (Accès TPG : tram n° 14 + 15, arrêt Cirque) et sera précédée et accompagnée d'un brunch oriental.
- Tarif de la séance : 8.- (AVS, AI, enfant) / 15.- plein tarif, gratuit pour l'accompagnant d'une personne aveugle ou malvoyante
- Film + Brunch oriental (de 10 h à 13 h) : 25.- par adulte (enfant : 12.-), réservation à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Azur et Asmar
Un film de Michel Ocelot, animation, France / Belgique / Espagne / Italie, 2006, 1 h 39 min
Avec les voix de Patrick Timsit, Cyril Mourali, Karim M'Riba, etc.
Il y a bien longtemps, deux enfants étaient bercés par la même femme. Azur, blond aux yeux bleus, fils du châtelain, et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de la nourrice. Elevés comme deux frères, les enfants sont séparés brutalement.
Mais Azur, marqué par la légende de la Fée des Djins que lui racontait sa nourrice, n'aura de cesse de la retrouver, au-delà des mers. Les deux frères de lait devenus grands partent chacun à la recherche de la Fée. Rivalisant d'audace, ils iront à la découverte de terres magiques, recelant autant de dangers que de merveilles...
C’est dans ces couleurs souvent vives, que le numérique permet d’éclairer comme s’il s’agissait d’un véritable décor, qu’il introduit ses deux héros, l’un blond aux yeux bleus, l’autre brun aux yeux noirs, l’un fils d’un châtelain, l’autre fils de la nourrice, une Arabe. Là encore, on retrouve dans la façon de faire se mouvoir et se tenir ces personnages ce goût d’ Ocelot pour les profils, déjà présent dans Kirikou, et qui tient à la fois de la peinture de la Renaissance et des bas-reliefs égyptiens. On retrouvera aussi ces plans faciaux et majestueux, souvent attribués aux personnages féminins, forts dans le petit monde ocelotien.
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles, 29 juin 2007